Vous serez thérésiennes ou vous ne serez pas. P. Martin

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  • Vendredi Saint 29 avril 2024

    Depuis 20 siècles, l’Église se rassemble pour évoquer les dernières heures de Jésus marchant vers la mort. « Jésus transforme notre péché en pardon, notre peur en confiance : Sur la Croix naît et renaît toujours notre espérance. » Pape François 1ère station : Jésus est condamné à mort Es-tu le Roi des Juifs ? Jésus déclare : «  ma royauté ne vient pas de ce monde…non ma royauté ne vient pas d’ici. Pilate dit aux juifs : Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation  » (…) Alors, il leur livra pour qu’Il soit crucifié. »  Jn 18,33 ; 19,16 Nous te prions, O Christ, toi qui as accepté une condamnation injuste, pour tous ceux qui, comme Toi, sont condamnés injustement. 2ème et 3ème stations : Jésus est chargé de sa croix Il sort en direction du Calvaire  et tombe pour la première fois. Cette croix représente tous les péchés du monde. « Père que ta volonté soit faite et non la mienne ». Jésus accepte cette croix par amour pour nous. Ce sont nos péchés qui ont provoqué sa chute. Nous te prions Seigneur pour tous ceux qui sont écrasés par les difficultés de la vie. 4ème et 5ème stations : Jésus rencontre sa sainte Mère et Symon le Cyrénéen En regardant la foule, Jésus aperçoit sa maman, leurs regards se croisent. Essayons de comprendre ce que disent ces regards, et offrons avec eux, leurs souffrances… O Marie, toi qui as parcouru le Chemin de la Croix, déchirée de douleur par les souffrances de ton Fils, nous te prions pour toutes les mères qui sont désespérées par la souffrance ou la mort d’un enfant. Et nous te confions tous ceux qui souffrent dans la solitude sans le réconfort d’un ami, d’un Simon de Cyrène. 6ème et 8ème stations : Véronique essuie le visage de Jésus Parmi les gens qui se moquent de Lui,  Véronique s’avance pour essuyer le visage de Jésus, ruisselant de sueur, de sang, de larmes.  Des femmes sont là aussi qui pleurent. Jésus leur parle : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous-mêmes. » Nous te prions Seigneur pour ceux qui meurent dans l’indifférence, pour ceux qui sont endurcis par le péché. Pardonne-nous nos indifférences devant les souffrances et les malheurs des autres. 7ème et 9ème stations : Jésus tombe pour la deuxième fois et troisième fois Cette croix est bien lourde pour Jésus qui prie son Père de lui donner la force de se relever. Et le poids de nos péchés le fera encore retomber une troisième fois. Nous te prions Seigneur pour ceux qui t’abandonnent dans les difficultés et qui retombent dans leurs péchés. Sois notre FORCE dans nos faiblesses. 10ème et 11ème stations : Jésus est dépouillé de ses vêtements Le Christ est dépossédé de tout : de sa liberté, de ses amis, de ses disciples, dépouillé de son honneur, dépouillé de ses vêtements, livré à la raillerie, couronné d’épines … Il est cloué sur une Croix. « Ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os ». Ps 21,17-18 Nous te prions, Seigneur, pour tous les malades qui sont cloués sur leur lit de souffrances… Nous te prions pour tous les réfugiés dans le monde entier. Dépouillés de tout,  ils sont martyrisés parce qu’ils sont fidèles à leur Foi en Toi…. 12 ème station : Jésus meurt sur la Croix Dernières paroles de Jésus : « Femme voici ton fils. Fils voici ta Mère. »  » Père, je remets ma vie entre tes mains. »  » J’ai soif… » « Tout est accompli.  » Et Celui qui est la VIE meurt… « J’ai soif » C’est le cri de son corps, c’est aussi le cri de son Amour pour nous. Saurons-nous étancher sa soif ? Nous te prions et nous te bénissons de nous avoir aimés jusqu’à la croix. Seigneur, donne-nous la grâce de nous laisser toucher par une si grande preuve d’amour. Puissions-nous, à notre tour, T’offrir notre vie toute entière. 13ème Station : Jésus est descendu de la Croix Marie debout au pied de la Croix reçoit le corps sans vie de son Fils. Silence devant cette douleur. Marie, nous t’en supplions, tourne nos regards vers Jésus que tu reçois défiguré dans tes bras. Nous te prions également pour tous ceux qui ne te prient pas. 14 ème station : Jésus est mis au tombeau Tout semble fini. Les soldats roulent une pierre devant le tombeau. Ils ont mis la PAROLE au tombeau. Demain surgira la Vie. Nous te prions pour ceux qui espèrent contre toute espérance, et ceux qui n’attendent plus rien de la vie.  En juillet 1887, fête du Précieux Sang du Christ, Ste Thérèse reçoit une  grâce particulière. Un dimanche, Thérèse voit sur une image de son missel, le sang du Christ couler de ses plaies. Elle décide alors de se tenir au pied de la croix pour y recueillir ce Précieux Sang. Avec une étonnante maturité spirituelle, elle relie la crèche au calvaire. A Noël, l’Enfant Jésus la guérit de son égocentrisme et la tourne vers les autres. En juillet, Il la situe au pied de la croix et l’établit « co–rédemptrice » . Elle a 14 ans. «N’était-ce pas devant les plaies de Jésus, en voyant couler son sang Divin que la soif des âmes était entrée dans mon cœur ? Ah ! Depuis cette grâce unique (elle obtient le salut de son premier enfant : l’assassin Pranzini) mon  désir de sauver les âmes grandit chaque jour. Il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : Donne- moi à Boire. »Ms A 46 v° « Sur la Croix naît et renaît toujours notre espérance. » « Écoutez bien comment est la transformation que produit Pâques, Jésus a transformé notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance.… Avec Jésus, toutes nos obscurités peuvent être transformées en lumière, tous nos échecs en victoire, toutes nos déceptions en espérance… Comment naît l’espérance ? a demandé aussi le pape : De la croix. Regarde la croix, regarde le Christ crucifié et de là t’arrivera l’espérance qui ne disparaît plus, celle […]

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  • Saint Joseph dans nos vies de Sœurs Oblates

    Notre Fondatrice, Mère Marie-Thérèse de la Miséricorde révèle dans ses notes intimes des neuf dernières années de sa vie, la place que St Joseph a eu dans sa vie spirituelle. Comme chez Thérèse, Joseph et Marie sont souvent associés dans sa prière.  Son témoignage soutient et inspire encore notre prière de Sœurs Oblates aujourd’hui ! Prions-le ensemble ! 30 avril 1952 ~Patronage de St Joseph Quel silencieux que ce bon Saint Joseph !!! Ma vocation de contemplative surtout depuis un an me demande d’imiter mon bon Saint Joseph dans sa vie de silence intérieur et de m’appliquer en union avec lui à contempler sans cesse Jésus et Marie mes deux grands amours. 19 Mars 1955 J’aime, je prie Saint Joseph et mon affection pour lui grandit avec mon amour pour la Vierge Marie. En ce grand jour de fête, je regarde et contemple mon bon Saint Joseph dans sa grande et douloureuse épreuve devant le mystère de l’Incarnation. Oh ! … Il souffre…Oui, beaucoup mais il ne murmure pas … Il prie.. .Il demande la lumière… et à qui demande-t-il la lumière ? A la charité qui brille dans son grand cœur comme une lampe ardente…A cette charité qui repousse tout sentiment d’aigreur …A cette charité faite d’indulgence  et qui ne connaît pas les jugements téméraires et sévères… A cette charité paisible qui bientôt sera récompensée. En ce jour de sa fête, je demande à Saint Joseph pour moi, pour toutes mes Oblates cette charité qui voit Dieu toujours et en tout, au sein des plus douloureuses épreuves comme au milieu des plus petits évènements dont sont tissées nos vies.  Charité … qui met toujours au premier rang le noble et grand amour du Saint Evangile. Charité qui sait trouver la paix et la joie dans l’Esprit Saint. Charité du Royaume de Dieu qui ne demande qu’à s’étendre et à rayonner autour de l’âme qui possède l’Amour. Février 1956 O que je l’aime la Vierge Marie et mon bon et Vénéré Père St Joseph. Je ne les sépare pas dans mes prières. Mercredi des Cendres 1956 Vierge Marie, Saint Joseph, mes Thérèse, aidez- moi à faire le vide, à mourir à tout, à moi-même. 19 mars 1956  Fille de mes Thérèse d’Avila et de Lisieux, j’aime mon bon et cher Saint Joseph au-delà de toute expression… Je le prie avec un goût particulier sans défaillance avec une grande confiance qui n’a d’égale que celle que j’ai pour l’Immaculée Vierge Marie. 1er  mai 56 ~ Fête de Saint Joseph artisan. Penser, prier Saint Joseph, c’est en même temps penser, prier Jésus, Marie.Combien je demande à mon bon et très aimé St Joseph, l’amour de la Divine Marie, lui le plus parfait des cœurs dévoués à la Mère des âmes, des pauvres ouvriers, des grands et petits pécheurs ! 19  juin 1956 ~ Ténèbres. « La gloire de mon Jésus,  disait Thérèse, voilà toute mon ambition… la mienne je la lui abandonne ! » De cette gloire de Dieu, j’ai faim, j’ai soif … C’est pour cette gloire, vous le savez bien mon Dieu que je travaille, que je souffre patiemment, que j’aime à tout instant du jour votre adorable volonté quoiqu’elle me demande… Oui  tout pour la gloire de Dieu ! Tout pour faire plaisir à Jésus, à Marie, au bon Saint Joseph. Tout pour sauver des âmes et en particulier pour … les pauvres Prêtres tombés bien bas… Des prêtres, des prêtres ! Des âmes de prêtres à ramener au Divin Bercail, c’est là, dans mon âme une obsession qui me fait bien mal…Amen ! 4 mars 1957 Il est nécessaire parfois de se dominer… Jésus Lui se domine en la compagnie de Judas lorsque les autres disciples n’ont pas découvert le double jeu du traître. Jésus est bon, patient dans son contact journalier avec le renégat… Jésus donnez-moi par Marie et le Bon Saint Joseph, votre patience, votre charité lorsque près de moi je pressens une âme qui manque de loyauté et qui certains jours me donne des combats, des souffrances intimes … le martyre du cœur… 28 – 29 mars Jésus ! Divine Maman, mon bon Saint Joseph, mes Thérèse !! aidez- moi à atteindre le degré de sainteté que Dieu a décidé pour moi de toute éternité. Amen ! Amen !   St Joseph, est aussi le saint patron de la Congrégation depuis ses débuts. Voici ce que nous recommandait notre Fondateur, le Père Gabriel Martin, dans le directoire au chapitre VII, n° 48 : Saint Joseph mérite une mention à part dans la liste des Saints Protecteurs de la Congrégation des Oblates, et cette mention est due, d’une part, au crédit tout à fait exceptionnel dont il jouit dans le ciel auprès de Jésus et de Marie, à sa merveilleuse bonté et à ce titre de Patron de l’Eglise Universelle, et, d’autre part, à la tendre et confiante dévotion que nourrissait pour lui sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. N’a-t-elle pas dit que « la dévotion à saint Joseph était inséparable de sa dévotion à la sainte Vierge, qu’elle était née et avait grandi avec elle ». Que les Oblates aient donc une très grande confiance en ce glorieux Patriarche ! Qu’elles lui confient sans hésiter, à lui aussi, leurs besoins temporels et spirituels.  Qu’elles aiment à invoquer en lui le père, le gardien des vierges, le très parfait modèle des âmes intérieures, le Patron de la bonne mort, l’amant passionné de l’humilité et de la vie cachée, le Juste si parfaitement fidèle à ses moindres devoirs, le bon et fidèle serviteur toujours à la disposition de son Maître pour accomplir sur le champ toutes ses volontés, même pénibles, même incompréhensibles, et enfin, l’âme toute livrée à la Providence dans le plus total abandon. De grandes grâces leur viendront de leur fidélité à l’honorer et à le prier. En particulier, nul plus que lui ne saura leur apprendre à aimer Jésus et Marie, à les servir et à leur plaire jusque dans les plus petites choses.  

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L’Evangile avec Thérèse

  • Dimanche de Pâques – 31 mars 2024

    LE TRIOMPHE DE L’AMOUR, C’EST L’AMOUR VIVANT. Que de déplacements vers un tombeau … vide ! Que de retours pour acclamer le Vivant ! Alléluia !! Jésus avait préparé les cœurs : «Je suis la Résurrection et la Vie, celui qui croit en moi vivra.» (Jn 11,25), mais la nuit de la foi les enfermait sur un chemin de ténèbres jusqu’à «l’heure venue» où la lumière de la Résurrection les a éclairés sur un nouveau chemin de Vie. Accueillions pour aujourd’hui, les signes de cet AMOUR VIVANT qui nous rejoint sur nos chemins personnels, et laissons éclater notre joie ! Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.  Jn 20, 1-9   Ste Thérèse, éprise par ce mystère de la Rédemption, est un maillon de cette longue chaîne de croyants qui ont cru tout en n’ayant jamais vu. D’ailleurs, elle ne cherche pas à voir ici-bas. Elle attend activement l’aurore : dans la paix, elle aime et elle adore. Redécouvrons et goûtons avec elle, cette joie de croire en Jésus Vivant-Ressuscité. Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire Tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire Il est heureux, si quand même il a cru ! » Dans l’ombre de la Foi, je t’aime et je t’adore O Jésus ! pour te voir, j’attends en paix l’aurore Que mon désir n’est pas De te voir ici-bas Rappelle-toi….. PN 24, 27 Mon Dieu, avec le secours de votre grâce je suis prête à verser tout mon sang pour affirmer ma foi. Pr19

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  • Jeudi Saint 28 avril 2024

    Un geste inattendu : laver les pieds de ses disciples ! Dans ce geste d’une grande humilité qui précède l’institution de l’Eucharistie, Jésus, le Fils de Dieu, met en lumière son Amour infini pour nous. C’est aux pieds de chacun de nous qu’Il s’abaisse. Lui, le Maître, le Seigneur, le Serviteur, n’a pas retenu le rang qui l’égalait à Dieu. Ce que Jésus attend de nous aujourd’hui, c’est d’entrer dans sa manière d’être, entièrement livré pour les autres. En réponse à cet amour sans mesure, il nous appartient d’inventer les petits gestes qui rendent service, consolent, disent la tendresse infinie du cœur de Dieu pour chacun. Jésus a besoin de nous, de nos bras, de notre cœur pour Aimer COMME Il nous a aimés. Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : «Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » Jn 13, 1-15 A sa manière, Ste Thérèse explicite cette parole et ce geste de Jésus dans son Ms C 12r°: Cette année, ma Mère chérie, le bon Dieu m’a fait comprendre ce que c’est que la charité ; avant je le comprenais, il est vrai, mais d’une manière imparfaite; je n’avais pas approfondi cette parole de Jésus : «Le second commandement est semblable au premier: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Je m’appliquais surtout à aimer Dieu et c’est en l’aimant que j’ai compris qu’il ne fallait pas que mon amour se traduisît seulement par des paroles, car : «Ce ne sont pas ceux qui disent: Seigneur, Seigneur! qui entreront dans le royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de Dieu.» Cette volonté, Jésus l’a fait connaître plusieurs fois, je devrais dire presque à chaque page de son évangile ; mais à la dernière cène, lorsqu’Il sait que le cœur de ses disciples brûle d’un plus ardent amour pour Lui qui vient de se donner à eux, dans l’ineffable mystère de son Eucharistie, ce doux sauveur veut leur donner un commandement nouveau. Il leur dit avec une inexprimable tendresse : Je vous fais un commandement nouveau, c’est de vous entr’aimer, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez les uns les autres. La marque à quoi tout le monde connaîtra que vous êtes mes disciples, c’est si vous vous entr’aimez.  Comment Jésus a-t-Il aimé ses disciples et pourquoi les a-t-Il aimés ? Ah ! ce n’était pas leurs qualités naturelles qui pouvaient l’attirer, il y avait entre eux et Lui une distance infinie. Il était la science, la Sagesse éternelle, ils étaient de pauvres pêcheurs, ignorants et remplis de pensées terrestres. Cependant Jésus les appelle ses amis, ses frères. Il veut les voir régner avec Lui dans le royaume de son Père et pour leur ouvrir ce royaume Il veut mourir sur une croix car Il a dit : Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Mère bien-aimée, en méditant ces paroles de Jésus, j’ai compris combien mon amour pour mes sœurs était imparfait, j’ai vu que je ne les aimais pas comme le Bon Dieu les aime ? Ah ! je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur : Personne, a dit Jésus, n’allume un flambeau pour le mettre sous le boisseau, mais on le met sur un chandelier pour qu’il éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Il me semble que ce flambeau représente la charité qui doit éclairer, réjouir, non seulement ceux qui me sont le plus chers, mais tous ceux qui sont dans la maison, sans excepter personne. Lorsque le Seigneur avait ordonné à son peuple d’aimer son prochain comme soi-même, Il n’était pas encore venu […]

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  • La Lettre

    La Semaine Laudato Si’ 2023 est célébrée du 21 au 28 mai illustrée par le film « La Lettre », « à l’occasion du huitième anniversaire de l’encyclique historique du pape François sur la sauvegarde de la création ». Cette célébration vise à réunir les catholiques afin de se réjouir des progrès accomplis pour donner vie à Laudato Si’ et à montrer comment les protagonistes de “La Lettre” y parviennent déjà. » Il nous appartient de ne pas fléchir dans nos efforts pour préserver notre maison commune et comme Thérèse ne négliger aucun petit détail du quotidien : le choix de notre nourriture, l’eau, l’électricité, les déplacements, …

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